Politique de protection de l'enfance
Le Girls First Fund est une collaboration de donateurs soutenue par des organisations philanthropiques et des philanthropes qui se sont réunis pour lutter afin que toutes les filles puissent vivre à l’abri du mariage d’enfants et créer leur propre avenir. Nous nous concentrons sur les filles, les familles et les communautés parce qu’elles sont les mieux placées pour créer un changement local, durable et pour s’attaquer à la racine du mariage des enfants.
Le Girls First Fund s’est engagé dans l’autonomisation, le bien-être et les droits des enfants. Les violences ou abus de toutes sortes contre un enfant sont inacceptables, peu importe l’âge, le sexe, la sexualité, l’ethnie, la foi, la culture ou le handicap. Conformément à la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant, le Girls First Fund s’engage à protéger tous les enfants du mal dans l’ensemble de ses activités et en a fait une priorité.
Un des principes directeurs du Girls First Fund stipule : « Adhérer aux normes les plus élevées en matière de protection des enfants : les bénéficiaires doivent respecter les normes les plus élevées en matière de politiques de protection des enfants qui garantissent également les droits des enfants, reconnaissant que la protection et l’habilitation peuvent co-exister. »
DÉFINITIONS
Enfant : Toute personne de moins de 18 ans.
Maltraitance des enfants : physique, sexuelle, psychologique et/ou négligence. La maltraitance peut avoir lieu directement sur la personne et en ligne, de la part d’autres enfants et/ou adultes, y compris ceux en situation de confiance.
Protection de l’enfant (contre les différentes formes de maltraitance) : Des mesures proactives sont prises pour prévenir la maltraitance des enfants, y compris toutes les formes de violence physique ou mentale, blessures et abus, négligence, mauvais traitements ou exploitation, y compris la violence sexuelle.
Protection de l’enfant : répondre aux préoccupations et/ou aux révélations d’un enfant concernant une expérience difficile ou à risque qu’il est en train de vivre, de maltraitance physique et/ou mentale, blessure et/ou abus, négligence, mauvais traitements et/ou exploitation et/ou abus sexuels.
Personne désignée : c’est la personne associée au Girls First Fund qui prend la responsabilité d’assister les membres du personnel pour évaluer les risques des activités impliquant ou affectant les enfants, de coordonner le suivi de la mise en œuvre de la politique de protection des enfants, de recevoir des rapports sur les questions relatives à la sécurité des enfants, d’intégrer les membres du personnel et de veiller à ce que les progrès accomplis et les questions liées à la protection des enfants soient déclarés régulièrement à la direction.
CHAMP D’APPLICATION DE CETTE POLITIQUE
Cette politique s’applique à tous les employés du Girls First Fund, directeurs (administrateurs), entrepreneurs (y compris le personnel de Geneva Global affecté à un travail avec le Girls First Fund), les consultants, conseillers, stagiaires et bénévoles (mentionnés dans la présente politique par « Personnel GFF »). Cette politique reconnaît que le personnel GFF peut avoir accès à des informations sensibles et confidentielles sur les enfants, accès à des images et peut visiter des programmes financés par GFF.
De plus, le Girls First Fund reconnaît que les services directs et l’assistance aux enfants sont principalement mis en œuvre par nos bénéficiaires. Par conséquent, le Girls First Fund a des exigences (stipulées ci-dessous) pour tous les bénéficiaires de subventions, sous-bénéficiaires et les tiers que les bénéficiaires peuvent nommer.
ATTENTES DE NOS BÉNÉFICIAIRES
Comme stipulé ci-dessus dans les principes généraux du Fonds, les bénéficiaires doivent respecter les normes les plus élevées en matière de politiques de protection des enfants qui garantissent également les droits des enfants, reconnaissant que la protection et l’habilitation peuvent co-exister. »
Lorsque des bénéficiaires potentiels postulent pour une subvention du Girls First Fund, nous leur demandons : « Comment vous assurez-vous que les filles et d’autres enfants avec lesquels vous pouvez être amené(e) à travailler sont en sécurité et protégés contre les dommages éventuels lorsqu’ils participent à vos programmes et activités ? Veuillez décrire votre approche sur la protection des enfants et la mise en sécurité, ainsi que toutes les politiques ou procédures que vous avez mises en place. »
Nous sommes déterminés à travailler avec les bénéficiaires afin de les aider dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique de défense et de protection des enfants s’ils n’en ont pas. Lorsqu’un titulaire dispose déjà d’une telle politique, nous allons l’évaluer par rapport à notre liste de contrôle pour nous assurer qu’elle convient, et nous vous aiderons à l’améliorer (si nécessaire), et donnerons des avis sur sa mise en œuvre. Nous aurons un dialogue ouvert et régulier avec les bénéficiaires en ce qui concerne la protection et la défense des enfants.
Dans le cas où un bénéficiaire est informé d’une préoccupation concernant la protection d’un enfant ou en cas de signalement d’abus à un bénéficiaire, ce dernier s’occupera de cette question conformément à sa propre politique de protection des enfants et lois nationales. En outre, le bénéficiaire doit aviser le/la conseiller/conseillère du programme du Girls First Fund et le personnel américain des préoccupations ou des divulgations d’abus en relation avec le personnel du bénéficiaire, les membres du conseil d’administration (administrateurs) ou bénévoles, dans les 3 jours suivant la connaissance des faits. Les bénéficiaires sont tenus de fournir des mises à jour régulières au Girls First Fund sur l’état de l’enquête et l’issue du processus.
Au-delà des bénéficiaires, toutes les relations contractuelles/officielles entre le Girls First Fund et les partenaires, particuliers, groupes ou organisations dans lesquels ces derniers peuvent entrer en contact avec les enfants doivent inclure un accord sur les règles contenues dans la politique de défense et de protection des enfants.
- Recrutement sans risque
Le Girls First Fund reconnaît que les procédures de recrutement rigoureuses qui soulignent l’importance de la protection des enfants peuvent exercer un effet de dissuasion sur ceux qui auraient l’intention de nuire aux enfants et aident à identifier les personnes susceptibles de représenter un risque pour les enfants.
- Toutes les annonces pour des postes au sein du Girls First Fund comprennent des détails sur l’engagement du Girls First Fund en matière de protection des enfants. Par exemple, « Le Girls First Fund s’engage à protéger les enfants et n’emploie pas de personne ayant des antécédents ne leur permettant pas de travailler avec des enfants de manière convenable. Tous les postes sont sujets à la validation de tous les contrôles des antécédents. »
- Tous les postes seront évalués selon le niveau de contact avec les enfants et les détails inclus dans la description du poste.
- Les entrevues comprendront des questions sur la protection des enfants pertinentes pour le poste et toutes lacunes en matière d’emploi seront abordées.
- Au moins 2 références seront prises pour les candidats retenus.
- Les vérifications seront effectuées conformément à la procédure dans le pays du programme du candidat, avant que le candidat ne commence le travail avec le Girls First Fund. Les vérifications des casiers judiciaires seront faites pour les consultants et les fournisseurs comme il se doit.
- Tous les employés seront invités à signer une déclaration indiquant qu’ils ont lu, compris et qu’ils respecteront la politique de défense et de protection des enfants et qu’ils n’ont jamais fait l’objet de poursuites judiciaires pour des actes allant à l’encontre de la politique.
- Protocoles de comportement/code de conduite
Toute personne travaillant avec le Girls First Fund, y compris les partenaires des bénéficiaires, les donateurs, les journalistes, les assistants et autres personnes qui visitent les programmes soutenus par le Girls First Fund, a la responsabilité de s’assurer que les enfants sont protégés. Le niveau de responsabilité varie en fonction du niveau de participation d’une personne ou d’une organisation étant en contact avec les enfants. Par exemple, les bénéficiaires sont tenus de respecter une norme plus élevée puisqu’ils entretiennent des relations continues avec les enfants. Les visiteurs, journalistes et autres personnes ayant des contacts occasionnels avec les enfants sont moins impliqués et auront une responsabilité en vertu de la présente politique. Les visiteurs, journalistes et autres personnes doivent notifier au GFF et aux autres s’ils voient ou prennent connaissance de circonstances qui peuvent violer cette politique.
Le personnel, les représentants et les partenaires des bénéficiaires du Girls First Fund doivent :
- Toujours traiter les enfants dans le respect de leurs droits, de leur intégrité et de leur dignité, prendre en compte leurs intérêts les plus bénéfiques et ne pas les exposer ou les placer en situation de risque et/ou de préjudice.
- Faire part immédiatement de doutes qu’un enfant puisse être victime de mauvais traitements ou d’exploitation sexuelle, conformément à la présente politique et aux procédures locales.
- S’occuper d’un enfant susceptible d’avoir été abusé/exploité conformément à la présente politique et aux procédures locales et conformément à l’intérêt et la sécurité de l’enfant.
- Coopérer pleinement et en toute confidentialité dans toute enquête sur des doutes et/ou des allégations de violence envers les enfants.
- Identifier et éviter les situations qui peuvent conduire à une mauvaise interprétation du comportement du personnel, comme passer trop de temps seul(e) avec un enfant et toucher physiquement un enfant dans le but peut être de lui offrir du réconfort.
- Effectuer l’induction à cette politique de manière pertinente et appropriée selon leur poste.
Le personnel , les représentants et les partenaires des bénéficiaires du GFF ne doivent jamais :
- Abuser de et/ou exploiter un enfant ou agir d’une manière qui expose l’enfant à des risques de préjudice.
- Avoir des relations sexuelles, ou se livrer à une activité sexuelle avec une personne de moins de 18 ans, indépendamment de l’âge du consentement au niveau local.
- Laisser un enfant/des enfants impliqué(s) dans un programme ou des activités du Girls First Fund passer la nuit à leur domicile (sauf si nécessaire et précédemment convenu avec les responsables pour la sécurité de l’enfant).
- Dormir dans la même pièce qu’un enfant/des enfants impliqué(s) dans un programme ou des activités du Girls First Fund.
- Agir dans l’intention de ridiculiser, humilier, dénigrer ou dégrader les enfants, ou autrement de perpétrer toute forme de violence psychologique.
- Faire des choses pour les enfants de nature personnelle, qu’ils sont capables de faire eux-mêmes.
- Demander ou accepter les coordonnées personnelles (y compris les réseaux sociaux, les adresses e-mail, Skype, numéros de téléphone) de n’importe quel enfant ou famille soutenu(e) par des programmes ou activités du Girls First Fund à moins que cela ait été explicitement autorisé pour des raisons commerciales.
- Faire connaissance de manière intentionnelle et hors du programme avec un enfant ou des membres de la famille associés aux travaux du Girls First Fund sauf si cela a été expressément autorisé par votre organisation ou le Girls First Fund pour des raisons commerciales. Ces contacts peuvent inclure, mais sans s’y limiter, les visites et toutes formes de communications via les réseaux sociaux, e-mails et lettres.
- Communications et Réseaux sociaux
Toutes les communications du Girls First Fund, y compris par le biais des médias traditionnels et des réseaux sociaux, sont basées sur le principe du respect de la dignité des personnes concernées. Le Girls First Fund soutient activement l’autonomisation des enfants, des parents et des supporteurs pour comprendre comment utiliser correctement et en toute sécurité les réseaux sociaux et médias traditionnels, ainsi que la technologie numérique, tout en évitant les risques et en répondant aux menaces de façon appropriée.
Dans toutes nos communications, nous :
- garantissons que les images d’enfants, tels que les photographies et vidéos, sont respectueuses, que les enfants sont bien habillés et que les poses sexuellement suggestives sont évitées.
- garantissons qu’aucune des données personnelles ou des informations sensibles sur un enfant susceptibles de compromettre leurs soins ou leur protection ne sont divulguées dans des publications ou autres supports, y compris le nom ou tous détails sur la localisation.
- utilisons des images, des messages et des études de cas qu’avec la pleine compréhension et autorisation des sujets eux-mêmes (parents/tuteurs/éducateurs, le cas échéant).
- garantissons que les personnes dont la situation est représentée ont la possibilité de communiquer leurs histoires elles-mêmes.
- déterminons et enregistrons si les sujets souhaitent être nommés ou identifiés et nous agissons toujours en conséquence.
- ne divulguons jamais ou ne soutenons jamais la divulgation d’informations qui permettent d’identifier le nom et l’emplacement exact des enfants pris en charge par les subventions du Girls First Fund.
- nous assurons avant leur voyage que les photographes, cinéastes et journalistes reçoivent des « Termes de référence » clairs, un briefing sur la protection des enfants, signent une déclaration indiquant qu’ils ont lu et qu’ils respecteront la politique de protection et de défense des enfants.
- nous assurons que les photographes, cinéastes et journalistes sont supervisés par le personnel, les consultants ou les partenaires (qui ont pris connaissance de la politique de protection et de défense des enfants) lors de leurs visites des programmes du Girls First Fund.
- expliquons dans quel(s) but(s) les images, les messages et les études de cas seront utilisés et nous nous assurons qu’ils sont utilisés dans le cadre compris et acceptés par le sujet de ces ressources.
- Implications des enfants dans les activités du Girls First Fund
Le Girls First Fund travaille pour habiliter les enfants et les jeunes et pour minimiser tout risque de préjudice et de conséquences négatives résultant de la participation à des activités promues par le Girls First Fund. L’engagement des enfants dans les activités du Girls First Fund est volontaire et inclusif et est basé sur la considération des meilleurs intérêts de l’enfant.
- Les partenaires du Girls First Fund et/ou des bénéficiaires, selon le cas, s’engagent à évaluer la sécurité et la pertinence de la participation des enfants, dans les activités spécifiques menées par le partenaire du bénéficiaire (ou directement par le Girls First Fund), avant toute participation des enfants à une activité menée par le Girls First Fund ou un bénéficiaire.
- Les enfants et leurs parents/tuteurs auront suffisamment de renseignements et de temps pour prendre des décisions éclairées en ce qui concerne la participation, y compris toute considération des risques qui pourraient être associés à l’activité.
- Toutes les personnes/organisations qui doivent fournir des services aux enfants au cours de leur participation ou qui seront impliquées dans des activités ou des événements avec les enfants seront invitées à se conformer aux protocoles comportementaux décrits ici et à se conformer à la politique de défense et de protection des enfants.
- Lors des voyages loin de la maison, deux adultes doivent toujours être présents si la chambre d’un enfant est visitée et la porte de la chambre doit toujours rester ouverte pendant la visite.
- Responsabilités, mise en œuvre et examen
- La directrice du Fonds du Girls First Fund, ou une personne nommée, a la responsabilité générale concernant la politique de défense et de protections des enfants et doit garantir que celle-ci est examinée et mise à jour tous les 2 ans.
- La directrice du Fonds du Girls First Fund, en consultation avec les responsables des domaines fonctionnels, est responsable de déterminer la mise en œuvre des politiques et pratiques et d’assurer le respect de la présente politique par le personnel et les consultants.
- Les responsables des domaines fonctionnels, et leurs rapports directs sont responsables de l’exploitation quotidienne des procédures de protection des enfants conformément à la présente politique.
- Tous les gestionnaires de ligne doivent veiller à ce que le personnel et les consultants du Girls First Fund qui ont signalé des doutes concernant la protection des enfants (ou qui sont accusés d’abus envers les enfants) soient pris en charge de manière appropriée, soutenus et protégés dans tous les aspects de l’affaire, y compris au niveau de leur sécurité contre d’éventuelles représailles qui pourraient survenir.
- Tous les membres du personnel et consultants, représentants et partenaires des bénéficiaires du Girls First Fund doivent avoir connaissance, par le biais de ce document de politique, de leurs responsabilités et de leur devoir de diligence afin d’éviter les abus d’enfants.
- Les violations de cette politique et le non-respect de ces responsabilités exposent aux sanctions suivantes :
- Pour le personnel, les consultants et représentants du Girls First Fund, des mesures disciplinaires, pouvant aller jusqu’au licenciement ou la résiliation du contrat.
- Pour les partenaires du Girls First Fund, la cessation de toutes relations, y compris les subventions, contrats et accords de partenariat avec le Girls First Fund.
- Le cas échéant, une action en justice.
- Déclaration des préoccupations/doutes
- Le personnel, les consultants et représentants du Girls First Fund, ainsi que les partenaires des bénéficiaires, doivent signaler leurs préoccupations, y compris les faits précis et non confirmés concernant des cas de violence envers les enfants ou l’exploitation sexuelle, de la façon suivante et selon l’article 6.3, selon le type d’individu impliqué :
- Si l’objet du rapport est un membre du personnel, un représentant, un visiteur ou un membre du personnel d’une organisation partenaire, toutes les préoccupations doivent être déclarées si elles sont susceptibles de constituer une infraction à la politique de défense et de protection des enfants, y compris s’ils ont semble-t-il abusé d’un enfant.
- Si le sujet est un membre d’une communauté visitée par un membre du personnel ou un représentant du Girls First Fund ou un membre d’une organisation ou institution qui n’est pas partenaire, tout doute d’abus sexuel ou d’exploitation d’un enfant par le sujet doit être signalé par cette personne même en cas d’abus non sexuel par le sujet.
- Les membres du personnel, consultants ou représentants, ainsi que les partenaires des bénéficiaires doivent faire tous les efforts possibles pour signaler toute préoccupation/tout doute dans les 24 heures. Cela doit être effectué en ligne avec les procédures détaillées ici. Lorsqu’il n’est pas possible de déclarer ces préoccupations dans un délai de 24 heures, la déclaration doit être faite dès que possible.
- Les membres du personnel, les consultants, les représentants ainsi que les partenaires des bénéficiaires du Girls First Fund doivent signaler leurs préoccupations directement à leur supérieur hiérarchique ou toute autre personne au GFF. Si ce n’est pas possible, ils devraient faire un rapport directement à la directrice du Fonds du Girls First Fund.
- Tous les problèmes/incidents doivent être consignés sur papier dès que possible et dans un délai maximum de 48 heures. Ces rapports doivent être tenus confidentiels dans toute la mesure du possible. Les rapports peuvent également être soumis à la directrice du GFF ou à la personne nommée par e-mail à une adresse qui sera indiquée sur le site web et communiquée à tous les bénéficiaires.
- Les mesures appropriées doivent être engagées par la personne à qui le problème est signalé, y compris, par exemple, une enquête, demander des précisions, prendre des mesures disciplinaires et rapporter cela aux autorités compétentes le cas échéant.
- La priorité de toute personne ayant connaissance d’une situation d’abus sur un enfant par le biais d’une déclaration est la protection et le bien-être immédiat de l’enfant en question.
- Le Girls First Fund s’efforcera d’abord d’assurer que les intérêts de toute personne communiquant ces préoccupations sont bien protégés et que tous les rapports de bonne foi soient considérés comme preuve du souci de l’individu envers l’intérêt de l’enfant et de l’organisation.